Quelques jours après la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par la France devant l’Assemblée générale des Nations Unies, Soumaya Benaissa reçoit l’éminente juriste, infatigable partisane des droits des peuples à leur autodétermination, Monique Chemillier-Gendreau, autrice du livre « Rendre impossible un État palestinien, l’objectif d’Israël depuis sa création ».
Dans ce texte au titre très explicite, elle soutient que l’objectif d’Israël a été dès sa création d’empêcher la naissance d’un État palestinien. « La logique qui a animé l’État d’Israël depuis sa matrice d’origine le sionisme jusqu’à l’occupation de tout le territoire palestinien (…)est une logique de négation de droit des palestiniens à former un État »
S’inspirant de l’avis de la Cour internationale de justice rendu le 19 février 2024 qui conclut à l’illégalité des politiques et pratiques d’Israël et qui détaille les obligations d’Israël pour se conformer au droit international ainsi que celles qui s’imposent à tous les autres états pour faire cesser l’illicéité constaté » , Monique Chemillier-Gendreau éclaire de manière très documenté « cet ’acharnement à faire obstacle de manière insurmontable à ce que puisse émerger les éléments d’un État Palestinien »
Concluant ainsi qu’Israël ne coexistera jamais avec un État palestinien, elle appelle pour dépasser cette impasse à placer l’État hébreu sous sanctions et à réfléchir surtout à un nouveau pacte mondial pour plus de solidarité, de justice et d’égalité.
« Profondément choquant », a réagi l'ex-ministre de l'intérieur Gérald Darmanin à l'inéligibilité récemment requise contre Mme Marine Le Pen. « Chacun doit rester à sa place pour éviter un “gouvernement des juges” », déclarait-il déjà après que le Conseil constitutionnel eut partiellement censuré la loi immigration . Cette rhétorique hostile aux magistrats est récurrente en politique. À quoi renvoie-t-elle ?
Nous l’écrivons depuis le début de l’été 2024 : Macron veut terminer son mandat en cohabitation avec l’extrême droite, ce qui lui permettrait de militariser le régime et d’imposer des mesures dictatoriales en se réfugiant derrière son allié du RN. C’était son plan lorsqu’il a annoncé une dissolution surprise de l’Assemblée Nationale.
L’actrice Charlotte Gainsbourg, qui doit incarner, dans un « biopic » en cours de tournage dont la sortie en salle est prévue pour 2026, l’avocate et infatigable militante progressiste Gisèle Halimi, décédée le 28 juillet 2020, a cosigné, le 19 septembre dernier, avec une petite vingtaine d’autres personnalités, une tribune collective appelant Emmanuel Macron à conditionner la reconnaissance d’un État palestinien « à la libération des otages » israéliens retenus à Gaza « et au démantèlement du Hamas ». Ulcéré par ce déni, l’un des fils de l’avocate, Serge Halimi, nous a fait parvenir ce texte rappelant que cette dernière a, tout au long de sa vie, exprimé « sa solidarité constante » avec Gaza - où, constatait-elle, « un peuple aux mains nues est en train de se faire massacrer ». Il estime qu’elle « aurait lu cette tribune avec dégoût ».
La sentence est tombée : Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, est condamné à 5 ans de prison et 100 000 euros d’amende avec mandat de dépôt différé dans l’affaire des financements libyens. Un dénouement provisoire – la défense, ainsi que la Parquet national financier, ont annoncé faire appel – mais qui sera quand même suivi de lourdes conséquences : le 12 octobre prochain, Nicolas Sarkozy connaîtra la date de son emprisonnement. L’attente de son jugement en appel se fera ainsi depuis une geôle. L’occasion pour notre invité Yannick Kergoat, réalisateur du film « Personne n’y comprend rien » produit avec Mediapart pour expliquer toute l’affaire, de porter un regard critique sur le déroulé des événements, d’analyser les déclarations ineptes de Nicolas Sarkozy à la sortie du tribunal, et de revenir sur toutes les connivences médiatiques qui, depuis plusieurs années maintenant, reprennent souvent mot pour mot le narratif de l’ancien président.
«La mort n’éblouit pas les yeux des partisans». Ainsi Louis Aragon rendait-il hommage en 1955 dans son poème «Strophes pour se souvenir» à Missak Manouchian et aux 22 résistants fusillés le 21 février 1944 au Mont Valérien. Ces résistants appartenaient au groupe des FTP-MOI, les Francs tireurs et partisans de la main-d’œuvre immigrée, dont Léon Landini était le dernier survivant. Il est mort ce dimanche 21 septembre, à l’âge de 99 ans.
Je vous le révèle aujourd’hui : depuis tout ce temps, j’étais sous couverture pour un média de droite. Anarchistes, Insoumis, étudiants, zadistes, antiracistes, décoloniaux, féministes, gilets jaunes, aucun mouvement ne m’a échappé. Voici donc la vérité finale sur ces monstres (du latin « monstrum » : « avertissement »).
Après avoir dénoncé les dérives de l’algorithme de notation utilisé par la CAF pour sélectionner les personnes à contrôler, nous abordons ici la question des contrôles CAF réalisés sur signalements policiers. Utilisée par la police comme arme de répression sociale et politique, cette pratique symbolise l’instrumentalisation par l’État des administrations sociales à des fins de contrôle.
"Depuis 1948, les Palestiniens se sont construits en miroir d’Israël et ont voulu se réapproprier notre histoire. Ils ont envie d’être nous. Même notre Shoah, ils nous l’envient. Ils veulent absolument un génocide. Mais pourquoi ? Parce qu'ils pensent que le monde nous a donné Israël après la shoah, donc après un vrai génocide. Donc ils se disent on va émouvoir le monde en disant que nous aussi on est victime d'un génocide et on va nous donner des territoires"
Yvan Attal.
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"Ils appellent ça le libertarianisme. On doit laisser libres les maîtres, les propriétaires, ceux qui amassent l'essentiel du capital. Ils doivent être libres de détruire le monde aussi vite qu'ils le veulent. Les institutions fondamentales sont suicidaires. Le capitalisme est un arrêt de mort, c'est évident."
L’un des plus grands intellectuels du XXIème siècle, Noam Chomsky, nous explique les enjeux de notre époque et comment y faire face.
Dans un café du quartier des ministères, Patrick Cohen (France Inter), Thomas Legrand (Libération), Luc Broussy et Pierre Jouvet, responsables socialistes, font de la stratégie électorale autour d’un expresso, se lâchent sur Rachida Dati et évoquent un soutien à Raphaël Glucksmann pour 2027. La vidéo, publiée par le magazine d’extrême droite identitaire L’Incorrect, n’est pas spectaculaire en soi, mais elle est révélatrice d’une hypocrisie journalistique à la française. Elle met au jour ce que beaucoup savent déjà : les journalistes politiques français ne sont pas des arbitres neutres, ils sont des acteurs du champ politique, proches des élites, qui subissent des biais politiques, sociaux et raciaux tout en prétendant porter une « objectivité » journalistique.
Londres a l’habitude des grandes manifestations mais celle du samedi 13 septembre était très grande. Plus de cent mille personnes ont défilé derrière Tommy Robinson, figure de l’extrême droite britannique. De Londres à Paris, l’avertissement est clair. Ce qui se passe de l’autre côté de la Manche peut se produire ici. C’est l’Europe entière qui est concernée. Que faire face à cela ?
"Pourquoi les gens qui sont pas blancs ont peur des contrôles de police au point de risquer leur vie pour y échapper ? Eh bah figure toi qu’on eu un élément de réponse suite au décès de Marvin à Lausanne, quand on a appris l’existence d’un groupe WhatsApp où les flics de la zone s’envoyaient des trucs bien racistes, homophobes, antisémites, validistes...". Nouvel épisode de Ghetto Blaster, par H-Tône.