Israël a entamé la dernière étape de son génocide. Les Palestiniens devront choisir entre la mort et la déportation. Il n’y a pas d’autres options.
C’est le dernier chapitre du génocide. Il s’agit de la dernière poussée, gorgée de sang, visant à chasser les Palestiniens de Gaza. Pas de nourriture. Pas de médicaments. Pas d’abri. Pas d’eau potable. Pas d’électricité.
Israël transforme rapidement Gaza en un chaudron dantesque de misère humaine où les Palestiniens sont tués par centaines et bientôt, à nouveau, par milliers et dizaines de milliers, sous peine d’être contraints de partir pour ne plus jamais revenir.
L’Allemagne, en brandissant la Staatsräson comme justification absolue de son soutien à Israël, détourne la mémoire de la Shoah pour couvrir un génocide à Gaza. Cette posture s’accompagne d’un maccarthysme féroce contre toute voix dissidente, assimilant la critique d’Israël à de l’antisémitisme. Ce rapport de l’AURDIP explore les mécanismes de cette dérive, ses conséquences et les rares tentatives de résistance.
Avec les copains profs d’Histoire-Géo autour des articles du Monde Diplomatique : – Fin de règne chaotique pour le président français.– Syrie, l’année zéro de l’après-dictature.– Israël pousse frénétiquement ses pions. En écoute : Nos émissions :– 1958 : Le coup d’Etat de De Gaulle.– Afghanistan – Cimetière des empires. Image : Affiche de 1968. … Continuer la lecture de « Un coup de Diplo avec les copains profs d’Histoire-Géo »
Chère Caroline Yadan,
Le 28 janvier, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, vous avez cru bon de prendre en otage les commémorations du 80e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz pour établir un parallèle entre l’extermination des Juifs d’Europe par les nazis et les attaques meurtrières du 7 octobre 2023 en Israël, tout simplement, avant de mener une violente charge contre les députés de La France insoumise en affirmant que « la haine du Juif est [aujourd’hui] exaltée par un dangereux parti à l’extrême gauche de cet hémicycle », rien que ça, le tout — bien évidemment — sous les applaudissements nourris des députés du Rassemblement national, félicitations.
À l'Université Sorbonne Paris Nord, la présidence a interdit la tenue d'une conférence de Pascale Boniface sur son livre {Israël-Palestine, une guerre sans limites}. Un nouveau cas de censure, qui illustre la poursuite de la répression envers les étudiants qui veulent parler du génocide en Palestine à l'université.
En Allemagne, nous sommes également confrontés à un problème unique et très allemand : une proportion significative d’Allemand·e·s blanc·he·s non juifs·ves autoproclamé·es « antifascistes » soutiennent avec enthousiasme le projet sioniste. Il est clair qu’il existe une confusion dans le mouvement « antifasciste » en Allemagne. Nous devons la remettre en question et mener une réflexion plus proactive sur la gauche radicale, dont nous faisons partie. C’est à nous tous qu’il incombe d’apporter des changements.
Les recherches d’Amnesty International ont permis de rassembler suffisamment d’éléments pour conclure qu’Israël a commis et continue de commettre un génocide contre les Palestiniens et Palestiniennes dans la bande de Gaza occupée, a déclaré l’organisation dans un nouveau rapport appelé à faire date paru jeudi 5 décembre 2024.
Ce rapport récent de l’ONU, véritable bréviaire d’horreurs qui surpassent les « atrocités » alléguées du 7 octobre tant en nature qu’en ampleur, malgré les dénégations de certains, accuse Israël d’extermination méthodique à Gaza, créant délibérément des conditions de vie visant à entraîner la destruction du peuple palestinien en tant que groupe. Les responsables et médias occidentaux, qui continuent de parler de « guerre » alors qu’il s’agit d’un cas d’école de génocide, sont complices, œuvrant à invisibiliser le plus grand crime du siècle.
A Gaza, le 2 novembre dernier, les caméras de plusieurs agences de presse, dont l’AFP, sont la cible de plusieurs explosions. Coup de chance, la caméra de l'AFP n’est pas endommagée, et elle enregistre tout.
Le Monde, en collaboration avec Forbidden Stories et plusieurs médias étrangers, a analysé en détail les images enregistrées par les deux agences de presse et des images satellites de Gaza. Ces preuves, croisées à l’analyse de plusieurs experts en armement et en analyses sonores, révèlent que ces explosions sont le résultat de tirs d’obus, vraisemblablement réalisés par des chars de l’armée israélienne.
Les zones industrielles israéliennes se dressent un peu partout en Cisjordanie occupée. Les communautés palestiniennes étouffent sous la pollution et la colonisation de leurs terres.
Après avoir travaillé en coulisses pendant des mois, les membres de la coalition d’extrême droite qui soutient le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’apprêtent à confier le contrôle de la Cisjordanie à des autorités civiles proches des colons israéliens, dont certains sont convaincus qu’ils ont un droit divin de terroriser et déloger leurs voisins palestiniens.
La Cisjordanie qui compte 3 millions de Palestiniens vivant au milieu d’un maillage de postes de contrôle, de barrages routiers et de colonies illégales, est occupée par Israël depuis des décennies.
Nul n’ignore que Bezalel Smotrich, colon extrémiste et ministre influent du gouvernement Netanyahou, orchestre l’annexion de facto de la Cisjordanie. Cela permettra l’expansion des avant-postes paramilitaires et des colonies de peuplement exclusivement juives, que même les alliés des États-Unis considèrent comme illégales au regard du droit international.
Alors que la guerre de Gaza fait rage, sur les campus universitaires américains, des fondations israéliennes font pression pour modifier la définition de l’antisémitisme dans la législation américaine.
En novembre dernier, quelques semaines seulement après le début de la guerre à Gaza, Amichai Chikli, 42 ans, impétueux ministre du Likoud au sein du gouvernement israélien, a été invité à la Knesset, le parlement israélien, pour expliquer aux législateurs ce qui pouvait être fait face à la montée des manifestations anti-guerre des jeunes aux États-Unis, en particulier dans les universités d’élite.
« Je l’ai déjà dit et je le répète, je pense que nous devrions, surtout aux États-Unis, passer à l’offensive », a déclaré Chikli.
Depuis, Chikli a mené une campagne ciblée pour contrer les critiques à l’encontre d’Israël. Le Guardian a découvert des preuves montrant comment Israël fait renaître une structure controversée dans le cadre d’une vaste campagne de relations publiques visant les campus universitaires américains afin de redéfinir l’antisémitisme dans la législation américaine.