« Changement de régime », « armes de destruction massive », « guerre contre le terrorisme »... la rhétorique de l'ère Bush, longtemps taboue, retrouve droit de cité dans la Maison Blanche. Les néoconservateurs, conspués par Donald Trump un mois plus tôt seulement, ont remporté une victoire éclatante : le conflit avec la République islamique d'Iran débute enfin. Le tournant du chef d'État a surpris nombre d'observateurs, le candidat Trump ayant fait campagne sur la critique des « guerres sans fin » de ses prédécesseurs. L'analyse de ses soutiens financiers permet d'y apporter un éclairage : si les marchés financiers semblent frileux à l'idée d'une guerre, une partie des grandes fortunes a intérêt à un conflit avec l'Iran.