« Plutôt Hitler que le Front populaire. »
Il semble bien que les campagnes médiatiques contre les candidats de gauche soient devenues de simples routines journalistiques. On se souvient du « cauchemar » Benoît Hamon lors de la « primaires citoyenne » en 2017, de la panique Sandrine Rousseau avant l’élection présidentielle de 2022, ou de la haine anti-Nupes au moment des législatives de 2022. À quelques jours du second tour des élections législatives de 2022, le rédacteur en chef du Figaro Guillaume Tabard résumait ainsi la campagne médiatique contre la Nupes : « D’un point de vue tactique, Macron doit susciter un front anti-Mélenchon, c’est-à-dire convaincre les électeurs de droite, de la gauche modérée et même lepénistes, de faire barrage à la gauche radicale. » Ce mot d’ordre avait eu du succès dans les médias... mais il n’était pas inédit : Jean-Luc Mélenchon est incontestablement et de longue date l’ennemi médiatique numéro un...