À trois jours du lancement des JO de Paris 2024, de nouveaux dispositifs de contrôle viennent s'ajouter aux effectifs policiers déployés dans la capitale. Autant d'outils d'exception voués à se pérenniser au service des politiques sécuritaires du pouvoir.
Alors que certains médias se félicitent de l’arrivée d’une grande compétition sportive dans une démocratie libérale, après les coupes du monde de football en Russie puis au Qatar ou des Jeux Olympiques d’hiver en Chine, force est de constater que les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont organisés dans un climat particulièrement sécuritaire. Une politique d’ores et déjà visible à trois jours du lancement des Jeux, avec 45 000 policiers et gendarmes mobilisés, accompagnés de militaires, d’agents de sécurité privée et même de 2 500 policiers. étrangers, sans compter les milliers de barrières qui hérissent les rues de la capitale aux abords du périmètre « Silt », la zone à accès contrôlé qui entoure les principaux sites olympiques.