Ces dernières semaines, Gabriel Attal a multiplié les déclarations offensives à l’égard de la jeunesse : “il y a un problème de violence chez les jeunes”, il faut les “remettre les jeunes dans le droit chemin”, “il faut aussi parler du repli sur soi de nos jeunes, de cet individualisme parfois forcené”, bref, selon lui il faut agir et vite, via un arsenal de mesures extrêmement répressives. Pourquoi ? Car “c’est la république qui contre attaque”. Internats forcés, modifications du droit des mineurs, mention sur le dossier pour pénaliser les jeunes jusqu’au brevet ou même le BAC : la guerre est déclarée. Alors en quoi consistent ces mesures, quel danger font-elles encourir aux jeunes, et quand bien même on considérerait que les jeunes ont un problème avec l'autorité, sont-elles efficaces ? Éléments de réponse avec Salomé Saqué pour Blast.