Des documents issus d'une fuite informatique éclairent les stratégies fiscales auxquelles se livre en Suisse le milliardaire franco-israélien Patrick Drahi, qui semble préférer payer des avocats que des impôts. Déménagements successifs, séparation d'avec sa femme qui ne convainc pas les impôts, tentatives d'importation temporaire de son incroyable collection de tableaux, activités de sa fondation à but en principe non lucratif. Sa vie entière semble gérée par deux family offices, dans une perspective d'optimisation. L'ironie de l'histoire étant que celui qui s'est installé en Suisse pour échapper au fisc français a fini par s'attirer les foudres... du fisc suisse.