C’est forcément limité d’écrire depuis ici un court article sur cette situation, mais le silence semble pire. On ressent le besoin de mettre des mots sur ce qu’il se passe, pour faire sortir les émotions. Aussi pour tenter de s’extraire un peu de la propagande médiatique et étatique. Même si les mots ne suffiront jamais à faire face à cette violence profondément injuste qui s’abat sur une population entière. Plus de 2 millions de personnes, coupables d’être parquées dans cette prison à ciel ouvert et de ne pas vouloir (et même pouvoir) en sortir. Et pour aller où ?