Le terme de massacre pour qualifier les bombardements à Gaza n’est quasiment jamais utilisé par les médias français, hormis à gauche. Les Gazaouis ne meurent que dans des « ruptures de trêve » ou des « reprises de bombardements », toujours justifiées par l’armée israélienne. Et le vrai risque, c’est la mise en danger des otages. Israéliens, bien entendu.
Mardi 18 mars 2025, plus de 400 personnes, femmes, enfants et hommes gazaouis meurent dans une attaque nocturne de l’armée israélienne à Gaza.
La mort de ces quelque 400 personnes, pour plus d’un tiers de femmes et d’enfants, fait à peine la Une des médias français. Pire, ce massacre – le terme lui-même n’est jamais utilisé, à une exception près – ne constitue pas le cœur de l’information. Les médias privilégient quasi unanimement l’angle de « la fin de la trêve » et « la mise en danger des otages » israéliens, plutôt que la mort de gazaouis devenue routine.