« Interpellations violentes », « fouilles systématiques en sous-vêtements », « conditions d’hygiène indignes », « irrégularités dans les fiches d’interpellation »… Les 24 et 25 mars, à la suite de la manifestation record contre la réforme des retraites, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLLP) Dominique Simonnot a visité neuf commissariats parisiens. Son rapport, envoyé au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et rendu public le 3 mai, est accablant. Elle y dénonce « une instrumentalisation des mesures de garde à vue à des fins répressives ».