Vieille garde du Front national raciste et négationniste, militants néofascistes et membres de groupuscules violents…
Avec la dissolution prononcée par Emmanuel Macron et les nouvelles élections législatives, ils pourraient être 200 et Jordan Bardella pourrait devenir Premier ministre alors que le Rassemblement national (RN) n’a jamais coupé les ponts avec la frange la plus violente de l’extrême droite. Marine Le Pen a bien évincé certains des cadres les plus gênants, aux manettes du parti au temps du père. Mais une nouvelle génération, aussi radicale, a bien pointé le bout de son nez. De nombreux néofascistes, monarchistes et identitaires, certains passés par des groupuscules dissous, militent activement au RN. Pire encore, notre enquête en novembre dernier révélait que plus d’une dizaine d’entre eux sont même salariés de députés.