De nouvelles révélations publiées le 4 février par Le Monde et la cellule investigation de Radio France montrent l’ampleur de l’affaire : le plus haut sommet de l’État, jusqu’au cabinet d’Emmanuel Macron, a aidé en toute connaissance de cause Nestlé à filtrer illégalement son eau en bouteille.
De quoi compléter les enquêtes journalistiques publiées en 2024 par Le Monde et Radio France puis par Mediapart, selon lesquelles le groupe Nestlé avait fraudé pendant quinze ans, vendant de l’eau en bouteille non conforme.
Notes ministérielles, échanges de courriels, résultats de prélèvements sanitaires, compte-rendus d’inspection des usines de la multinationale… Des dizaines de documents attestent que « l’exécutif a privilégié les intérêts de Nestlé au détriment des consommateurs en laissant le groupe suisse continuer à commercialiser une eau qu’il savait non seulement non conforme à la réglementation mais aussi à risque pour la santé », souligne Le Monde.
Selon une enquête du "Monde" et de la cellule investigation de Radio France, Nestlé et d’autres industriels ont caché au public que l’eau qu’ils pompaient était contaminée. Pour continuer de la mettre en bouteille, ils ont eu recours à des systèmes de purification interdits. 30% des marques seraient concernées.
Blast s'est penché sur l’Indemnité Représentative de Frais de Mandat (IRFM) aujourd'hui devenue AFM, pour Avance de Frais de Mandat, allocation dont les députés et les sénateurs bénéficient pour couvrir certains de leurs frais professionnels. Si son utilisation est censée couvrir une liste aussi stricte et limitée d'applications professionnelles, une grande partie des élus a tendance à s'en servir comme d'un très gros bonus.
Millions d'euros d'argent public utilisés comme argent de poche par les parlementaires, détournements de fonds publics, patrimoine immobilier, vacances, soins esthétiques et nouvelle télé aux frais de l'Etat... nous dressons la liste des parlementaires qui profitent illégalement de la généreuse indemnité.