Le vote de la version finale du projet de loi immigration, ce mardi 19 décembre à l’Assemblée nationale, a été célébré par le Rassemblement National comme une "victoire idéologique". Six ans après l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Élysée, et son maintien au pouvoir, rendu possible par deux votes de "barrage républicain"…
« Le principal danger pour la démocratie est la persistance de manquements à la probité parmi des responsables politiques », expliquait le président en avril 2017. Seulement, depuis son arrivée à l’Élysée, les affaires se multiplient dans son entourage proche. Mediapart en a dénombré plus d’une quarantaine. Dernière mise à jour en décembre 2023.
Scrutin public sur l'ensemble du projet de loi pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration (texte de la commission mixte paritaire).
Les votes de la honte avec tous les noms
Blast s'est penché sur l’Indemnité Représentative de Frais de Mandat (IRFM) aujourd'hui devenue AFM, pour Avance de Frais de Mandat, allocation dont les députés et les sénateurs bénéficient pour couvrir certains de leurs frais professionnels. Si son utilisation est censée couvrir une liste aussi stricte et limitée d'applications professionnelles, une grande partie des élus a tendance à s'en servir comme d'un très gros bonus.
Millions d'euros d'argent public utilisés comme argent de poche par les parlementaires, détournements de fonds publics, patrimoine immobilier, vacances, soins esthétiques et nouvelle télé aux frais de l'Etat... nous dressons la liste des parlementaires qui profitent illégalement de la généreuse indemnité.
"Le Président n'a pas le droit d'entrer dans l'Assemblée nationale pour respecter la séparation des pouvoirs, il n'en a plus besoin, il s'est assuré la servilité d'un Perchoir", déclare Sandrine Rousseau
.
Il est extrêmement curieux et dommageable que la commission des lois ait oublié qu'elle devait aussi faire du droit.