C’est la grande actualité du gouvernement : après l’échec autour des retraites, il met en avant le plan de lutte contre la fraude sociale présenté un peu partout par Gabriel Attal. Retraités, allocataires des prestations, mais aussi professionnels de santé et entreprises sont dans le viseur.
Seulement à l’heure où la fraude sociale pèse 8 milliards d’euros et la fraude fiscale environ 80 milliards d’euros, le plan suscite de vives critiques. Il est accusé par ses détracteurs de perpétuer le mythe de la France des « assistés » et surtout de viser les plus modestes, en épargnant les plus riches et les grosses entreprises. Pour Blast, Salomé Saqué a passé ces mesures au cribles, afin de comprendre en quoi elles consistent et ce qu’elles disent du contexte politique dans lequel elles s’inscrivent.
Impôts. Face à l’urgence climatique absolue, l’ex-chef du programme économique d’Emmanuel Macron, Jean Pisani-Ferry, préconise l’instauration d’un impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Taxer les profiteurs de crise pour financer la révolution écologique, l’idée n’est pas nouvelle, mais elle a le mérite de venir du camp présidentiel. Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, s’est même montré ouvert à l’idée. Avant d’être immédiatement recadré par Gabriel Attal et Bruno Le Maire. Invité de France Inter ce mercredi, le ministre de l’Économie a tenté de justifier l’injustifiable : le refus d’un rétablissement de l’ISF face à l’urgence écologique.
La France est bel et bien en train de rejoindre le camp des démocraties «illibérales» juge Jean-François Bayart, professeur à l’IHEID, pour qui Emmanuel Macron vit dans une réalité parallèle et joue avec le feu
C’est une énorme opération de chasse à l’homme, organisée par l’État français à l’autre bout du monde. L’archipel de Mayotte, situé dans l’océan indien dans un ensemble d’îles appartenant historiquement aux Comores, est la cible de la répression anti-immigration du gouvernement français. Une vaste opération d’expulsions, d’arrestations et de destructions de logements, baptisée «Wuambushu». Traduction : «reprise territoriale», «reconquête». Ce nom choisi par les autorités n’est pas anodin, c’est une opération de remigration telle qu’imaginée par l’extrême-droite la plus raciste.
Le dispositif de maintien de l'ordre mis en place autour de la mégabassine de Sainte-Soline, aussi intense fût-il dans le cadre de la manifestation contre cette dernière, ne s’y est pas limité. S’il est indispensable de revenir sur le déroulement de la journée, il est également utile d’analyser le dispositif mis en place en amont et en aval, afin de rendre compte de l’importance des moyens investis pour prévenir, réprimer et généralement entraver l’expression d’une contestation à l’égard de ce projet.
En faisant passer au forceps la réforme des retraites, le président français s’attire une pluie de critiques dans la presse étrangère : les méthodes jugées “brutales” de son gouvernement interrogent sur l’état de la démocratie dans l’Hexagone, et pourraient être un sérieux tremplin pour l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite, commentent ces médias étrangers.
Le montant des subventions accordées à la Fédération nationale des chasseurs (FNC) a explosé durant le quinquennat d’Emmanuel Macron, passant de 27 000 euros en 2017 à 6,3 millions d’euros en 2021, selon les comptes de la fédération publiés au Journal officiel les 8 et 9 août 2022. Une publication repérée par Lanceuralerte.org.