Ce lundi 19 février, un groupe d'experts de l'ONU a publié un communiqué signalant des cas de violences sexistes et sexuelles de la part de l'armée israélienne à l'encontre de prisonnières palestiniennes, allant de viols à des humiliations publiques, en passant par le ciblage délibéré de femmes et enfants. Un nouvel exemple des atrocités commises par l'armée coloniale d'Israël dans son offensive génocidaire.
« Israël-Gaza : l’onde de choc » : le 19 octobre, pour la première et dernière fois à ce jour, France 2 consacrait une édition spéciale aux massacres du 7 octobre et à l’intervention militaire israélienne qui a suivi. Co-présentée par Caroline Roux et Julian Bugier, cette émission a été diffusée en prime time (21h) et en direct. « Faire le point sur le conflit afin de mieux comprendre ses tenants et ses aboutissants » était l’objectif affiché par la rédaction, laquelle revendiquait pour cela l’éclairage « de nombreux spécialistes du Moyen-Orient ». L’occasion de se pencher sur la façon dont une chaîne de service public formate et met en scène l’information internationale.
L'Afrique du Sud a, dans une affaire judiciaire historique, accusé jeudi Israël de violer la Convention des Nations unies sur le génocide, affirmant que même l'attaque du Hamas du 7 octobre ne pouvait justifier les événements à Gaza.
L'Afrique du Sud a, dans une affaire judiciaire historique, accusé jeudi Israël de violer la Convention des Nations unies sur le génocide, affirmant que même l'attaque du Hamas du 7 octobre ne pouvait justifier les événements à Gaza.
Pretoria a saisi en urgence la plus haute juridiction de l'ONU pour qu'elle enjoigne à Israël de "suspendre immédiatement ses opérations militaires" dans la bande de Gaza.
Israël, qui s'exprimera vendredi devant les magistrats de la Cour internationale de Justice (CIJ), qui siège à La Haye, a qualifié l'affaire d'"absurde" et "atroce" et a accusé jeudi Pretoria de se comporter comme "le bras juridique de l'organisation terroriste Hamas".
L’armée israélienne a intensifié ses bombardements meurtriers pendant les fêtes de Noël. Pour l’État d’Israël, pas de trêve de fin d’année, les assassinats planifiés de civils, la famine et les ruines doivent continuer coûte que coûte, la paix ne fait pas partie de son idéologie colonialiste et guerrière. La fraternité et la concorde sont ennemies de l’État israélien et de son gouvernement, ils préfèrent la poursuite des massacres et de la colonisation qui préparent d’autres massacres.
Pendant ce temps, l’intox et les mensonges continuent dans les médias des dominants. En fRance c’est la déferlante de l’extrême droite et du colonialisme à la télé. À Lyon, le colonialisme israélien fait salon, et ce sont des porteurs de pancartes protestataires qui sont arrêtés.
Ilan Pappé est un historien israélien de gauche, né le 7 novembre 1954 à Haïfa. Il mène depuis des années un travail visant à contrer le discours révisionniste des suprémacistes israéliens.
En 1948, plus de 700.000 palestiniens sont contraints de quitter leurs villages, leurs maisons, leurs terres. L’armée israélienne commet des meurtres, des viols, détruit des villages entiers. C’est l’acte fondateur de cet État colonial et une catastrophe absolue pour les palestiniens, qu’ils nomment la «Nakba», la catastrophe.
Face aux « intimidations, diffamations et restrictions de la parole scientifique » au sein des universités depuis les événements dramatiques du 7 octobre, plus de 1300 chercheur·ses et universitaires dénoncent « ce climat de menace qui engendre peur et autocensure au détriment de la libre expression ». Ils et elles souhaitent réaffirmer leur « droit de pouvoir soutenir des causes et exprimer des solidarités à titre individuel, comme tout·e citoyen·ne. »
L’attaque du Hamas, le 7 octobre, en bordure de Gaza, a fait une victime dont il n’est jamais question : l’Histoire. Soudain, la longue tragédie du peuple palestinien n’a plus d’origine ni de généalogie. Le conflit israélo-palestinien serait né le 7 octobre, et c’est le Hamas qui l’aurait inventé. La seule idée qu’il y ait eu un « avant » entraine immédiatement des cris indignés.
La guerre déclenchée le 7 octobre par le Hamas contre Israël n’est que le dernier épisode sanglant d’un siècle d’affrontements dans la région.
L’attaque menée, samedi 7 octobre, par le Hamas contre Israël a suscité une sidération mondiale. Les connaisseurs de la région ont comparé l’effet de surprise à celui suscité par la guerre du Kippour, cinquante ans auparavant. D’autres évoquent les effets du blocus de Gaza, instauré en 2007, comme terreau de la puissance du Hamas.
Pour comprendre à quel point la guerre en cours s’ancre dans un siècle de tensions, de violences et de guerre, nous avons retracé les principales dates-clés du conflit israélo-palestinien, dont les prémices remontent déjà à plus d’un siècle.
À la suite des attaques du Hamas et de la mise en place du siège de Gaza par Israël beaucoup des réactions en France sont lamentables.
« Même les simples événements culturels, comme une pauvre exposition sur la Palestine à l’Institut du Monde Arabe, se voient être annulés. L’objectif est clair : pour justifier les massacres à venir, il faut déshumaniser les Palestiniens. Ils n’existent plus en tant que tels, ils sont tout entier “le Hamas”. »