Le Parti Pirate français a été informé par un lanceur d’alerte de l’ajout d’un dispositif de « mouchard », ou « porte dérobée » (backdoor), dans les logiciels médicaux utilisés par les médecins français, sous la houlette de l’Agence du Numérique en Santé (ANS).
Ce dispositif imposé aux éditeurs de logiciels médicaux, décrit dans un document de travail titré « Référentiel d'Exigences Minimales LGC MDV Vague 2 », permettra à l’administration d’accéder aux données des dossiers médicaux des patients sans avoir à obtenir leur consentement, ni celui des professionnels de santé.
Il fait partie des exigences à respecter par les éditeurs de logiciels de gestion de cabinet pour obtenir le label « Ségur vague 2 », et les financements liés.
Il s’agit là d’une évolution notable par rapport à la situation antérieure, appelée « Ségur vague 1 », qui rendait explicite la transmission d’informations par les personnels de santé à l’administration et permettait ainsi son blocage.
Le Parti Pirate, défenseur des libertés individuelles et de la vie privée, considère cette mesure comme une nouvelle atteinte aux droits fondamentaux des citoyens, notamment en matière de protection de la vie privée et de confidentialité des informations médicales, ouvrant la porte à des abus de pouvoir…
Une atteinte à la confidentialité des soins médicaux
L’introduction dans les systèmes informatiques médicaux de ce dispositif, nommé "trigger" dans la documentation technique, met en péril la relation de confiance entre les patients, les professionnels de santé et l’administration.
La confidentialité des données médicales est un principe fondamental du système de santé, qui garantit aux patients que leurs informations personnelles seront traitées avec le plus grand respect. Le Parti Pirate estime qu’en introduisant une telle fonctionnalité dans les logiciels médicaux, le gouvernement compromet cette confiance et s’arroge le droit de procéder à une surveillance injustifiée et disproportionnée.
Les données de santé ne doivent pas être utilisées à des fins de surveillance généralisée. Leur accès doit être réservé aux professionnels médicaux concernés et avec le consentement explicite des patients.
Nous en parlions déjà il y a deux ans : au-delà de la surveillance de nos rues, la surveillance biométrique se déploie aussi dans nos supermarchés pour tenter de détecter les vols en rayons des magasins. À la tête de ce business, la start-up française Veesion dont tout le monde, même le gouvernement, s’accorde sur l’illégalité du logiciel mais qui continue à récolter des fonds et des clients en profitant de la détresse sociale
Une alternative open-source à Discord.
Open source user-first chat platform. Revolt is one of the best ways to stay connected with your friends and community without sacrificing any usability. We focus only on the user, and you can be sure that your conversations are confidential and your data is secure.
Des moyens sûrs de communiquer à l'abri de la surveillance ? Évitons l’illusion de la confidentialité absolue et examinons les points forts et limites des applications… PRÉAMBULE Nous avons des adversaires, ils sont nombreux. Depuis la première diffusion de Pretty Good Privacy (PGP) en 1991 par Philip Zimmermann, nombreuses furent les autorités publiques ou...
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"Nos libertés sont en train de s'évaporer sous nos yeux", s'alarme une jeune chercheuse hongkongaise. Tous les jours, les données personnelles que chacun laisse sur les outils gracieusement mis à sa disposition par les Gafam - messageries instantanées, réseaux sociaux, navigateurs, moteurs de recherche, services de cartographie en ligne et de géolocalisation... - fragilisent le droit à la vie privée. À de divers degrés, l'activité numérique expose à de multiples risques : hacking, espionnage commercial, policier ou étatique, cyberharcèlement. Dès lors, comment échapper en ligne à la surveillance et à la malveillance ?