Un catho-réac à l’origine de la droitisation de plusieurs médias comme CNews, un magnat du pétrole anti-LGBT+ ou un libertarien qui déteste les impôts… Ces trois milliardaires possèdent nos artistes, concerts ou festivals préférés.
« On sait très bien que la plupart des hommes d’affaires présents sur cette carto sont de droite, voire d’extrême droite », glisse Matthieu Barreira. Le chercheur est à l’origine d’une cartographie des plus grands opérateurs privés dans le secteur de la musique en France, captés par dix grandes fortunes. Réalisée à l’initiative du Syndicat des musiques actuelles (SMA), elle est publiée en exclusivité par StreetPress ce 19 mai. L’occasion de se pencher sur trois d’entre eux, engagés à la droite de la droite : le Français Vincent Bolloré et les Américains Philip Anschutz et John C. Malone.
Stupeflip c’est ce projet musical hybride, inclassable, parfois hip-hop, parfois punk, parfois variet’, incarné par le mystérieux King Ju (Julien Barthélémy) toujours greffé de sa cagoule sale. Refusant les maisons de disque et les concerts, les disques trop récurrents, rare et pas très aimable en interview, vivant au RSA dans le XIIIe arrondissement de Paris, il représente assez bien l’attitude anarchiste du “refus de parvenir”.