Lors d'une audition au Sénat, le ministre de l'Enseignement supérieur a voulu relativiser la crise budgétaire des universités, alors que deux-tiers des facs françaises ont fini en déficit en 2025, au détriment des étudiants et personnels. Une déclaration qui annonce de nouvelles coupes budgétaires, et sert à masquer un projet d'attaque d'ampleur contre le droit à étudier.
Avec l'annulation de 10 milliards d'euros prévus dans le budget de l'Etat 2024, c'est près de 700 millions d'euros qui disparaissent du budget de l'Education nationale. Le message est clair : le tri social ne suffit pas, il faudra, en même temps, faire des économies, avec de nouvelles suppressions de postes en perspective.