Comment CNews, "Le Figaro" ou le "JDD" reprennent les éléments de langage du camp Sarkozy.
Dans l'affaire des financements libyens de sa campagne présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy est soupçonné de corruption, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne et association de malfaiteurs. Son procès s'est ouvert le 6 janvier - tout comme la valse des médias qui reprennent à leur compte les arguments de la défense de l'ancien président.
Quand Mediapart a révélé l’affaire libyenne en 2011, personne n’y croyait. Quatorze ans et quelque 160 articles plus tard, certains doutent encore, tant les faits défient le sens commun.
« Si c’était une série, on dirait que le scénario est invraisemblable », plaide déjà Nicolas Sarkozy. Pourtant, après une enquête minutieuse, la justice a renvoyé l’ancien président, trois de ses anciens ministres et neuf autres prévenus devant le tribunal. Le procès, historique, suivi par des médias du monde entier, se tient du 6 janvier au 10 avril 2025.
Vous retrouverez ici les comptes-rendus, écrits et vidéos, vous permettant de suivre au jour le jour le procès avec les journalistes qui ont révélé et chroniqué l’affaire. Ainsi que les repères chronologiques, anecdotes, phrases-cultes, documents clés et biographies des principaux protagonistes de cette histoire : peut-être la plus folle et la plus grave qu’ait connu la Vᵉ République.
Un président de la République française est soupçonné d’avoir été acheté par un des pires dictateurs de la planète à la tête d’un État terroriste. Les deux journalistes de Mediapart qui ont révélé l’affaire en 2011 expliquent comment ils ont travaillé, ce qu’ils ont découvert, les obstacles et pressions qu’ils ont affrontés.
Tout a commencé avec un mail. Un message adressé, qui promettait, en cas de voyage à l’étranger, la remise d’une clé USB.