Quotidien Hebdomadaire Mensuel

Quotidien River

Tous les liens d'un jour sur une page.

September 26, 2025

Le gouvernement des juges, mythe et réalités, par Vincent Sizaire (Le Monde diplomatique, décembre 2024)

« Profondément choquant », a réagi l'ex-ministre de l'intérieur Gérald Darmanin à l'inéligibilité récemment requise contre Mme Marine Le Pen. « Chacun doit rester à sa place pour éviter un “gouvernement des juges” », déclarait-il déjà après que le Conseil constitutionnel eut partiellement censuré la loi immigration . Cette rhétorique hostile aux magistrats est récurrente en politique. À quoi renvoie-t-elle ?

C'est confirmé : Macron voulait gouverner avec le RN en lançant une dissolution

Nous l’écrivons depuis le début de l’été 2024 : Macron veut terminer son mandat en cohabitation avec l’extrême droite, ce qui lui permettrait de militariser le régime et d’imposer des mesures dictatoriales en se réfugiant derrière son allié du RN. C’était son plan lorsqu’il a annoncé une dissolution surprise de l’Assemblée Nationale.

Serge Halimi : « Ma mère, Gisèle Halimi, aurait lu cette tribune avec dégoût » - Blast le souffle de l’info

L’actrice Charlotte Gainsbourg, qui doit incarner, dans un « biopic » en cours de tournage dont la sortie en salle est prévue pour 2026, l’avocate et infatigable militante progressiste Gisèle Halimi, décédée le 28 juillet 2020, a cosigné, le 19 septembre dernier, avec une petite vingtaine d’autres personnalités, une tribune collective appelant Emmanuel Macron à conditionner la reconnaissance d’un État palestinien « à la libération des otages » israéliens retenus à Gaza « et au démantèlement du Hamas ». Ulcéré par ce déni, l’un des fils de l’avocate, Serge Halimi, nous a fait parvenir ce texte rappelant que cette dernière a, tout au long de sa vie, exprimé « sa solidarité constante » avec Gaza - où, constatait-elle, « un peuple aux mains nues est en train de se faire massacrer ». Il estime qu’elle « aurait lu cette tribune avec dégoût ».

Procès Sarkozy : "C'est un jugement extraordinairement modéré" - Blast le souffle de l’info

La sentence est tombée : Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, est condamné à 5 ans de prison et 100 000 euros d’amende avec mandat de dépôt différé dans l’affaire des financements libyens. Un dénouement provisoire – la défense, ainsi que la Parquet national financier, ont annoncé faire appel – mais qui sera quand même suivi de lourdes conséquences : le 12 octobre prochain, Nicolas Sarkozy connaîtra la date de son emprisonnement. L’attente de son jugement en appel se fera ainsi depuis une geôle. L’occasion pour notre invité Yannick Kergoat, réalisateur du film « Personne n’y comprend rien » produit avec Mediapart pour expliquer toute l’affaire, de porter un regard critique sur le déroulé des événements, d’analyser les déclarations ineptes de Nicolas Sarkozy à la sortie du tribunal, et de revenir sur toutes les connivences médiatiques qui, depuis plusieurs années maintenant, reprennent souvent mot pour mot le narratif de l’ancien président.