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September 11, 2025

Le 20h de France 2, en passe de gagner le concours du journal le plus réactionnaire - Acrimed | Action Critique Médias

Pour tenter de gagner le Graal de la meilleure audience devant TF1, la direction de l’information de France Télévisions semble avoir misé sur tout ce qu’il y a de plus rance dans le spectre des opinions politiques.

Lors du 20h du 9 septembre, après une ouverture classique sur le choix du futur Premier Ministre et l’indéboulonnable Nathalie Saint-Cricq qui parle de la nomination de Sébastien Lecornu comme s’il n’y avait pas eu d’autre alternative, on passe à la journée de mobilisation du 10 septembre, et là, soudain, l’information se met au garde-à-vous.

Alors que selon les instituts de sondage, près d’un Français sur deux soutient le mouvement « Bloquons tout ! », le journal de Léa Salamé occulte totalement les raisons de la colère populaire, pour ne traiter cette journée que sous l’angle du maintien de l’ordre et des perturbations à venir pour la France qui travaille.

Dossier : Chili 1970-73, du processus révolutionnaire à la contre-révolution armée - CONTRETEMPS

Cinquante ans ont passé depuis le coup d’État du 11 septembre 1973. Les images de la Moneda en flammes, le palais présidentiel, les regards terrorisés des prisonnières et prisonniers du stade national à Santiago ou encore les sinistres lunettes noires du général Pinochet restent imprimées dans nos rétines et nos mémoires collectives. Le peuple chilien, ses luttes et résistances, ont été dans les cœurs et les mobilisations de nombre de collectifs de solidarité de par le monde. Aujourd’hui, ces mémoires de la répression, de l’exil, du combat pour la défense des droits humains, continuent à marquer nos représentations de ce pays du Cône sud. Mais le Chili n’a pas seulement vécu une tragédie : le début des années 1970 est d’abord celui d’un processus populaire et (pré)révolutionnaire extraordinaire qui a fait trembler l’ordre établi. Ce dossier de Contretemps revient au travers de divers articles, entretiens et formats sur ces milles jours qui continuent à interpeller le monde et les réflexions stratégiques des gauches radicales.

Du racisme ordinaire aux violences policières : comprendre la charge raciale - VDO PeerTube Gréboca

La charge raciale, ce poids psychologique, émotionnel et social que portent au quotidien les personnes racisées dans une société marquée par l’histoire et les structures du racisme. Elle se manifeste de manière insidieuse, à travers des micro-agressions, des remarques banalisées ou la nécessité permanente d’anticiper le regard des autres. Mais elle peut aussi surgir de façon brutale et explicite, dans des expériences de discrimination, de violences policières ou de rejet.
Cette charge n’est pas née de nulle part : elle s’enracine dans une histoire longue. L’esclavage a déshumanisé et exploité des millions de personnes, la colonisation a hiérarchisé les peuples et légitimé la domination par la couleur de peau. Ces systèmes ont produit des représentations, des préjugés et des inégalités qui traversent encore les sociétés actuelles.

Aujourd’hui, les personnes racisées héritent de cette mémoire collective et de ses conséquences concrètes : devoir se justifier plus que les autres, affronter des stéréotypes persistants, porter la crainte d’un contrôle ou d’une agression.

La charge raciale est ainsi une héritière du passé mais aussi une réalité présente, qui rythme les vies et rappelle que le racisme n’est pas seulement une affaire individuelle, mais une construction historique et systémique.

Pour en parler je reçois Douce Dibondo, écrivaine et sociologue et auteure d’un essai intitulé justement « la charge raciale » publié aux éditions Payot.